Ça y est, dans une semaine c’est Noël.

Youpi ! diront certains, alors que d’autres stressent déjà depuis plus d’un mois à l’idée du réveillon.

Tandis que certaines personnes se réjouissent à l’avance de retrouver leurs proches, de faire un bon repas, de s’amuser, certains n’envisagent pas du tout ça de la même manière ; pour ces derniers, Noël est synonyme de conflits, de stress, de repas trop copieux et d’attentes interminables…

Ce sont les Natalophobes (gens qui n’aiment pas / ont peur de Noël).

Pourtant, quand on regarde la télé, Noël ça a l’air génial : « On veut attendre Noël » comme dit la pub ! Ou mieux encore, les fameux « films de Noël » qui fleurissent sur nos écrans depuis des semaines. Le teaser ? Au début tout va mal pour les héros et à la fin, tout est bien qui finit bien, comme dans un conte de fées !

C’est ça la Magie de Noël

Oui eh bien pour beaucoup, la magie de Noël n’opère pas, mais alors pas du tout ! Pour eux, c’est Noël version « le Grinch » : ils se sentent maussades, tristes, pas à leur place… pire ils voudraient être ailleurs (le problème c’est que c’est Noël  un peu partout !) et souhaiteraient que ça passe vite !

Les natalophobes sont de plus en plus nombreux, ou tout du moins, les langues se délient plus volontiers. En 2016, Opinion Way réalisait un sondage sur Noël où il ressortait que plus d’un tiers des Français (35%) ressentent Noël comme une obligation qu’ils redoutent, 45 % allant jusqu’à dire que c’est un marathon épuisant !

Les raisons ? Elles sont nombreuses : les longs trajets – les embouteillages, les repas trop longs et trop copieux, s’ensuivent les troubles digestifs et la prise de poids inhérente aux excès et au manque d’activités, la course aux cadeaux, le temps des préparatifs, les tensions familiales, etc.

Bref, pour les natalophobes Noël n’est qu’une suite de stress qui s’accumulent. Mais qui sont ces gens qui détestent Noël ?

Tout d’abord, à l’instar des anti-Saint Valentin, des anti Nouvel An, des anti Halloween, certains rejettent Noël par anti-conformisme.

Ils perçoivent la fête comme une obligation sociale et/ou familiale, une obligation à être heureux, à faire la fête ; ils ont le sentiment qu’on leur impose l’esprit de Noël.

D’autres encore boycottent le réveillon au titre que cette fête serait devenue synonyme de consommation (cadeaux, nourriture, etc.) et aurai perdu sa valeur religieuse, symbolique et familiale.

Ensuite, les rationnels. Selon cette catégorie de personnes, Noël n’a pas encore eu lieu qu’ils anticipent déjà le lendemain et le retour au quotidien ; ils ne voient aucun intérêt à faire de Noël une parenthèse (qui plus est épuisante), alors qu’il leur faudra reprendre leurs obligations deux jours après ! Incapables de lâcher prise pour profiter de la fête, Noël n’a rien de magique du tout pour eux, bien au contraire ils n’en perçoivent que les contraintes : il faut trouver des idées de cadeaux (si possibles originaux), faire les magasins (et dépenser beaucoup d’argent), passer du temps (que dd-je perdre du temps !), trouver une tenue (qu’on ne remettra jamais), se faire beau (à quoi ça sert c’est les gens de ma famille), décorer sa maison (mettre beaucoup de Bazard pour une seule soirée), préparer le repas (qui sera lourd et riche en calorie), tout ranger… sans parler de la fatigue ! Noël est leur pire cauchemar !

Enfin les anxieux ; pour eux Noël n’échappe pas à la règle, c’est une source d’angoisses et d’anxiété permanentes : trop de monde dans les rues et magasins, trop de bruit, etc. Et si les cadeaux ne plaisaient pas ? qu’est-ce qu’on va manger ? qui sera là ? qu’est-ce que je vais mettre ? l’ambiance sera-t-elle bonne ? est-ce qu’on va régler ses comptes à table ?…

Pour eux, la fête est anxiogène avant / pendant / après ; ils ne perçoivent Noël que par le prisme d’une pression ressentie ; pour eux Noël touche leur estime d’eux-mêmes : comment les autres vont me percevoir ? que vont-ils penser de moi ? quelle image auront-ils de moi après ? etc.

Plus la confiance en soi est fragile, plus Noël devient une obligation de réussite et de briller qui finit par provoquer des angoisses….

Enfin pour terminer, il existe plein d’autres types de personnes qui n’aiment pas Noël ; mais ceux-ci pour des raisons plus personnelles, plus en lien avec leurs histoires personnelles et/ou familiales…

Ce sera l’occasion du prochain article, car nombreux sont ceux pour qui le Père Noël est une ordure ! A suivre…